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Comme tout le monde, je rêve et quelquefois je me souviens de mon rêve en me réveillant, je pourrais même le raconter tellement ça a l'air réel....mais quand on veut chercher une signification éventuelle de ce rêve, on ne trouve jamais le bouquin, ou la revue ou alors on trouve un article, et sur le net, souvent c'est payant ou pas assez complet. Je vais essayer ici au fil de mes lectures de "retaper" ce que je trouverais et de tout centraliser, pour moi, pour vous, pour nous.

Certains sujets ont plusieurs articles pas toujours disant la même chose mais les rêves ne sont que des interprétations et propres à chacun de nous, alors je note tout ce que je trouve sans analyser car je ne suis pas "qualifiée"...

lundi 30 novembre 2009

Rêves d'animaux

En général l’animal se rattache à une pensée de la veille. Le choix de l’animal dépend du regard porté la veille par le rêveur sur la pensée en question. Ainsi, par exemple, si la pensée est sentie, à tort ou à raison, comme primaire et même indigne d’un primitif, le rêve pourra mettre en scène un lézard, puisqu’il fait pataud, bête, bas sur terre (rampant) et préhistorique (non évolué). A l’inverse, une pensée à laquelle est attachée du sublime pourra apparaître sous les traits d’un oiseau.

Ce regard ne se limite pas à une simple appréciation de l’élévation ou de la bassesse attachée à la pensée en question. Il inclut aussi une appréciation de l’effet et, selon que la pensée irradiera une impression de dangers ou de plaisir, elle prendra la forme d’un animal pouvant être dangereux ou sympathique.

Le chien, par exemple, peut être le meilleur ami de l’homme comme son ennemi (il peut mordre). En l’occurrence, le chien semble souvent se rattacher à une pensée, une intention, un souvenir qui a excité "l'Homme Honorable" qui est en soi, c'est-à-dire la partie de soi qui ne dédaigne pas être estimée.

Quand une telle pensée (typiquement un souvenir) est flatteuse, elle est la meilleure amie de l'homme et elle se fait très caressante. Mais dans le cas inverse, lorsque, par exemple, on a affaire au souvenir d’un échec, d’un acte honteux etc, alors l'homme risque la morsure de la vexation, du remords et le chien devient dangereux.

Le chat, quant à lui, relève de la même idée mais, quand il n’est pas caressant, il griffe. C’est là une autre forme de culpabilité.

Certains animaux (sanglier, vache, taureau...) percutent et renversent. Ces images sont assez représentatives de l’abattement ou de l’angoisse d’être abattu qui accompagne telle ou telle pensée. (Les idées à l’origine d’un tel abattement ont une bonne probabilité de concerner une vision de l’avenir). Mais, rappelons-le, un tel abattement, ou une telle angoisse d’abattement, peuvent ne durer que le temps d’un flash et être sans effets réels. (Si la vache ou le taureau encorne, on se retrouve alors plus dans le schéma d’une culpabilité).

Ainsi, la forme que prend l’animal est-elle en écho du regard porté par le rêveur sur les niveaux d’élévation affectés aux pensées prises en compte par le rêve (animal médiocre comme le rat, sublime comme un cheval ailé) et en écho de sa dangerosité (le vers de terre est un animal médiocre et inoffensif, l’oiseau est un animal séduisant etc). Comme le symbole dépend du regard du rêveur et comme les rêveurs sont différemment affectés par les animaux, il se pourrait qu’il y ait une part d’originalité personnelle dans les symboles. Concrètement, un rat pourrait être inoffensif pour l’un, sympathique pour un autre, agressif pour un troisième et ainsi la généralité de la signification des symboles semble-t-elle en partie discutable.

Pour certains, la biche semble se rapporter à des pensées d’ordre érotique ; le lion, dévoreur, peut se rattacher à une tache que le rêveur s’est donnée et qui « bouffe toute sa vie » ; le loup semble concerner des pensées d’ordre social (dans le sens de l’homme qui est un loup pour l’homme).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon article, Ici j'ai appris beaucoup de choses. J'ai besoin de
temps pour penser à propos de ceci

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